Dans son introduction au recueil posthume d’Angela Carter, American Ghosts and Old World Wonders (1993), Susannah Clapp rappelle que Carter l’a autorisée à “‘tout faire pour gagner de l’argent pour mes garçons,’ – c’est-à-dire son mari, Mark, et son fils, Alexandre. Peu importe le niveau de média utilisé ; chacun de ses 15 livres pourrait être mis en musique ou transformé en spectacle sur glace” (Carter 1993, ix.). Ce commentaire reflète l’attitude irrévérente de Carter envers les arts, une attitude que la fiction cartérienne exprime à travers la multitude de jeux discontinus et troublants sur les cultures savante et populaire dans sa fiction. Dans ce recueil de nouvelles, le jeu carnavalesque avec le mythe américain et la tradition britann...